Aucun forage profond en Suisse n’a jamais causé, à notre connaissance, de pollution des eaux souterraines. Cela s’applique aussi bien aux forages d’exploration pétrolière qu’aux sondages de la Nagra ou aux forages géothermiques profonds de Bâle, St-Gall ou Zürich-Triemli. Quant à la centrale géothermique de Riehen, près de Bâle, elle fonctionne à satisfaction depuis plus de 25 ans.
Une multitude de forages ont été réalisés en Suisse pour le captage d’eaux souterraines potables. Bien qu’en contact direct avec l’aquifère, nous n’avons pas non plus connaissance de problèmes de
pollution.
Un ouvrage comme celui que nous planifions ne répond pas seulement au meilleur état de l’art et de la technique, mais sera contrôlé et entretenu tout au long de sa durée de vie.
En Bavière, actuellement, près de
quarante forages sont en service pour exploiter la géothermie profonde avec, à notre connaissance, aucun impact négatif sur l’environnement. Dans le bassin parisien, selon les informations du
BRGM, plus de
cent forages profonds ont été réalisés dans l’aquifère du Dogger entre 1970 et 1995. Aujourd’hui, trente-six doublets fournissent de la chaleur à environ 180 000 équivalents logements - cela sans
problème majeur ni pollution des eaux souterraines. Les forages traversent pourtant de nombreux aquifères superposés, dont certains (celui du Crétacé) sont considérés comme une ressource
stratégique en eau potable pour l’Ile-de-France. Vingt-deux forages exploitent actuellement directement les aquifères du Crétacé pour la production d’eau potable.