«Elle [la commission] considère que les conditions fixées par les autorités communales et cantonales seront à même de garantir un niveau de nuisances tout à fait acceptable pour la population et l'environnement. La commission salue en outre la qualité de la communication et estime que le projet sera bénéfique pour la région et prometteur en vue de la transition énergétique.»
(Communiqué de presse de la commission parlementaire de l'environnement et de l'équipement, 10.06.2014)
«compte tenu des mesures prises par l'étude d'impact sur l'environnement (EIE), par le plan spécial et par l'Office de l'environnement, les principes de prévention et de précaution sont respectés, étant précisés que ceux-ci n'exigent pas un risque zéro, mais un risque acceptable»
«Le projet répond également à un important besoin de nouvelles énergies renouvelables pour compenser la part de l'énergie nucléaire. En tenant compte de tous les paramètres
(aménagement du territoire, protection de l'environnement et contre les accidents majeurs, séismes, etc.), il existe un intérêt public majeur à la réalisation du projet à l'endroit
projeté.»
(Communiqué de presse du Tribunal cantonal jurassien du 15 décembre 2016)
Dans son arrêt du 21 novembre 2018, le Tribunal fédéral a rejeté définitivement le recours qui contestait la précédente décision de la Cour cantonale. Par cette décision, le plan spécial cantonal octroyé à Geo-Energie Suisse par le Gouvernement jurassien en Juin 2015 est entré en force. «Au demeurant, les risques induits par la géothermie ont été examinés de manière approfondie par les autorités cantonales administratives, exécutive et judiciaire, ainsi que par l'Office fédéral de l'environnement, sur la base de divers rapports techniques et scientifiques […]. Ces autorités ont en outre mis en place un suivi relatif aux dangers induits par cette installation, ce dont il y a lieu de prendre acte.»
(Tribunal fédéral, arrêt 1C_46/2017 du 21 novembre 2018 de la 1ère Cour de droit public)
Le 31 mars 2017, Mme Doris Leuthard, alors présidente de la Confédération et ministre de l’Energie, répondait aux questions du Temps sur les enjeux de la nouvelle loi sur l’énergie. A la question de savoir si la géothermie profonde avait vraiment du potentiel dans le cadre de cette stratégie au vu des échecs passés elle répondait : « Il y a des risques, mais ils sont sous contrôle. L’Allemagne, l’Autriche ou l’Islande ont une certaine expérience dans ce domaine. Ces pays apportent la preuve de la fiabilité de cette technologie. La nouvelle loi stimulera les investissements dans de nouveaux forages. Si, parmi les vingt sites potentiels recensés, l’un se concrétise, on aura résolu une partie du problème de l’approvisionnement hivernal. »
(Doris Leuthard, en tant que Présidente de la Confédération et ministre de l’Energie. Le Temps, 31.03.2017. Source image : wikipedia.org)
« L’exploration du sous-sol profond doit se poursuivre. Des projets pilotes doivent permettre d’engranger de nouvelles expériences dans la construction et l’exploitation d’installations géothermiques. »
(Etude «Energy from the Earth» de la fondation pour
l’évaluation des choix technologiques TA-Swiss sous l’égide des académies suisses des sciences, 2015)
«L'Alliance-Environnement encourage donc l'exploration et le développement de la géothermie. Les projets de géothermie – que ce soit par des procédés hydrothermiques ou pétrothermiques – se distancent fondamentalement du «fracking» de par leur objectif : afin de remplacer l'énergie fossile, il s'agit ici d'utiliser la chaleur terrestre pour produire de l'énergie et de la chaleur tout en respectant le climat. En outre, les risques pour les sols et les eaux sont considérablement moindres et donc acceptables vu les grands avantages de ces méthodes.»
(Alliance-environnement, fiche
d’information géothermie)