RIE La demande d’une concession pour prélever de l’eau dans le Tabeillon est prévue. Si cette concession était accordée, une mesure automatique du débit du Tabeillon serait réalisée. En phase
d’exploitation, les eaux des places seront envoyées vers le désableur puis vers le bassin et finalement rendues au Tabeillon. En cas de pollution accidentelle des eaux, une vanne présente en
sortie du bassin de rétention permettra d’évacuer les eaux à la STEP selon le point a) ci-dessus. Les eaux polluées retenues dans le bassin seront traitées de manière adéquate (in situ, éliminées
comme déchets spéciaux, ou rejetées au collecteur des eaux usées du SEDE vers la Step de Soyhières via un séparateur à coalescence). L’installation d’une station de mesure du niveau et du débit
du Tabeillon à la sortie de Glovelier est envisagée dans le cadre de ce projet. En l’absence de mesures régulières, une estimation théorique du débit d’étiage, Q347 du Tabeillon à la
sortie de Glovelier est proposée. Sur la base :
Le prélèvement d’eau du Tabeillon est par contre envisagé pour l’étape de stimulation des réservoirs, qui nécessite des volumes d’eau estimés en premier lieu à environ 390 000 m3.
Concernant le prélèvement d’eau à partir du Tabeillon, l’Entreprise générale de jardins Guélat Paysagiste Pépinières SA détenait une telle concession afin d’arroser ses plantations depuis une
prise d’eau existante (Figure 25), qui autorisait un prélèvement de 250 l/min, soit 4.17 l/s. Geo-Energie Suisse envisage de reprendre à son nom cette concession d’eau d’usage N° 54H72/2 du
24.1.1969 et qui est échue depuis le 24.1.2009.
La nouvelle concession permettra à Geo-énergie Suisse de prélever l’eau nécessaire à la construction de la Centrale de géothermie profonde projetée sur le site de Glovelier. Selon les besoins,
l’eau du Tabeillon sera également prélevée durant la phase d’exploitation.
Cet important volume d’eau justifie son prélèvement en milieu naturel, dans le Tabeillon situé à une centaine de mètres du site, et ceci dans le respect des contraintes écologiques du cours
d’eau. Cette solution semble en effet la mieux adaptée. D’une part le prélèvement d’eau dans le sous-sol n’est pas possible à cause de la mauvaise qualité des eaux souterraines au droit d’un site
pollué. D’autre part, une forte demande en eau potable et durant plusieurs mois risquerait de poser des problèmes d’approvisionnement en eau de la population locale.
Il sera peut-être également nécessaire de prélever de l’eau, en quantité bien moins importante, pendant la phase d’exploitation, pour combler les éventuelles pertes dans la roche. Pour les
stimulations pendant la phase de forage, le débit maximal d’introduction dans la roche a été fixé par les spécialistes en la matière à 50 l/s.
Pendant la phase d’exploitation, le débit de recharge de la roche ne sera pas supérieur à 50 l/s. Dans le cas du projet de géothermie profonde à Glovelier, il n’existe pas de tronçon à débit
résiduel puisqu’il n’y a pas de restitution d’eau prélevée dans le cours d’eau. La station de mesure sur le Tabeillon est une assurance de respect des conditions de prélèvement.
Le fonctionnement du prélèvement d’eau dans le Tabeillon (Figure 27) diffère selon les situations
suivantes :
1. La construction ou l’exploitation des installations de géothermie profonde ne nécessite pas
d’eau d’usage ® Pas de prélèvement dans le Tabeillon
2. La construction ou l’exploitation des installations de géothermie profonde nécessite de l’eau
d’usage et le débit mesuré dans le Tabeillon atteint 200 l/s ® prélèvement de 50 l/s dans le
Tabeillon
3. La construction ou l’exploitation des installations de géothermie profonde nécessite de l’eau
d’usage et le débit mesuré dans le Tabeillon n’atteint pas 200 l/s ® prélèvement du débit
possible (< 50 l/s) dans le Tabeillon et utilisation de l’eau potable du réseau pour le complément
Aucun suivi environnemental particulier n’est prévu à ce stade du projet. Un suivi du débit du Tabeillon pourra être défini si une concession est accordée pour y prélever de l’eau.
Eaux de surface et écosystèmes aquatiques-F1
Chantier et exploitation
Définition et respect des modalités pour une éventuelle utilisation d’eau du Tabeillon
Eaux de surface et écosystèmes aquatiques-F2
Chantier et exploitation
Mise en place d’un suivi du débit du Tabeillon
L’article 31 LEaux définit le calcul du débit résiduel minimal lorsque des prélèvements sont opérés dans des cours d’eau à débit permanents, comme le Tabeillon :
Pour un débit Q 347 de 160 l/s : 130 l/s plus, par tranche de 10 l/s : 4.4 l/s
Pour le Tabeillon, le débit résiduel au point de prélèvement est fixé à 143 /s.
Le débit prélevé correspondrait au débit d’injection pour la stimulation de la roche, fixé à 50 l/s.
Au niveau du Tabeillon (photo Figure 25), lorsque le débit Q 347 est atteint, le prélèvement possible est encore de 194 l/s – 143 l/s = 51 l/s. La limite de prélèvement est alors atteinte. Cela
veut dire qu’environ 17-18 jours par année, le débit de 50 l/s ne peut être entièrement prélevé dans le Tabeillon.
Afin d’apprécier et d’optimiser continuellement les conditions de prises d’eau dans le Tabeillon, il est proposé d’installer une station de mesure automatique de débit dans le cours d’eau à l’amont de la prise d’eau existante. Il n’existe actuellement pas de suivi quantitatif continu ou même ponctuel du Tabeillon. Cette mesure permettra de connaître à tout moment le débit exact du cours d’eau et d’adapter le débit à prélever afin d’éviter toute atteinte nuisible au milieu aquatique. L’emplacement de cette future mesure de débit est prévu derrière l’usine Röthisberger et la ferme Monnin, au droit du pont qui mène au finage des Abues (photo Figure 26).
Nous laisser un message : info@geo-energie.ch