Dans son rapport de 2019, le Service sismologique suisse (SED )à l’ETH de Zurich a écrit que « La première phase prévue par GES n’entraîne à nos yeux qu’un risque sismique minimal pendant la stimulation d’essai, risque qui se trouve bien en deçà des critères d’acceptation définis par le Canton. »
La surveillance sismique en temps réel sera assurée par les réseaux emboîtés de GES et du SED associés à une chaîne de sismomètres installée dans le puits de forage. Les sismomètres seront ainsi disposés au plus proche du point d’injection et permettront un suivi très précis des opérations. Les travaux réalisés par GES dans le laboratoire souterrain de Bedretto (TI) ont permis de tester le principe d’injection. Les instruments de mesure de la sismicité qui seront installés dans le forage de Haute-Sorne ont préalablement été testés, améliorés et calibrés dans le laboratoire de Bedretto et en Utah (USA).